mardi 29 avril 2014

LA DALLE DE TARZAN A SORMIOU



Sormiou et sa dalle de Tarzan....ou les anciens avaient tagué  TARZAN, fièrement..... sans oublier le magnifique  pin qui surplombait cette belle calanque.....

voici ce que c'était...





à ce jour..... voici la dalle de Tarzan, sans son grand  pin ni sans ses ecrits....


jeudi 17 avril 2014

Les pozzines Corse

Cest avec un très grand plaisir que je vais bientot aller voir les pozzines...... C'est un endroit magnifique, ou les animaux sont libres et sauvages...comme ce paysage à couper le souffle...
Merci à nos amis....

jeudi 3 avril 2014



Ma tourterelle est posée dans son nid, dans le jardin. Elle couve ses œufs…. A quand les petits….

mercredi 2 avril 2014

les gouts culinaires des gourmands ...Paté de Thoard, de bons produits Corses, un bon rosé du Var... du miel d'Eguilles, de la bonne confiture de Corse, et des canistrellis de la bas....





Dans la série on aime les produits du terroir... en voici quelques uns... Parmi tant d'autres que nous adorons..

Le miel du village d'Aiguilles situé dans le Queyras... facile une envie de très bon miel...  la famille collombon, apiculteur, assure 1 livraison de bons pots de miel... exquis.... https://apiculteurs.info/apiculteur/miellerie+de+la+vignette/

Idem pour le paté du village de thoars, "la charcuterie de thoars" quartier la chaumasse, garantie des produits frais d'exceptions délicieux..qui vous seront livrés.  Contact :04 92 34 62 76

Quand au rosé du var, "le Topez" ou la cuvée "crazy"..



                                              tous deux sont excellents....

http://www.domainetropez.com/fr/galerie-photos.php



Mais si vous avez envie de déguster des spécialités bio, salées, sucrées, Corse, "CharlesAntona" ...est une marque à recomander pour nos papilles .....

www.charlesantona.com



Il ne faut pas oublier  de partager  en famille ou entre amis, de  succulents canistrellis
que Marie-Ange une amie de Patricia (ma cop's de Corse) fait divinement bien..








Ainsi que le brocciu des montages fait par un berger... quel très beau moment passé là haut, dans ces montagnes, ou cette rencontre en compagnie de notre ami, nous a beaucoup touché..

















De très bons biscuits sucrés salés, fabriqués dans une jolie boulangerie, se trouvant à Ste Lucie de Porto-
Vecchio, sont proposés.., sucré,salé, brocciu, et bien d'autres choix.

mardi 1 avril 2014

Le Rocher d'Ongles Département 04



ONGLE ET SON HAMEAU LE ROCHER D’ONGLE

 Le territoire d’Ongles embrasse dans sa partie nord cinq collines d’inégales hauteur, qui toutes se détachent de la montagne de Lure et se dirigent du nord au sud ; on les a comparées aux doigts de la main.



 L’ancien village étant situé au-dessus et à l’extrémité d’une de ces collines, ou de ces doigts (médium), a reçu par ce motif le nom d’Ungulae ou Ongle. Dans cette hypothèse, le Coulet-Bas, à l’ouest, représente le pouce. Le nom d’Ungulae employé pour désigner un village a paru aux géographes si étrange et si bizarre qu’aucun d’eux n’en a indiqué la signification.



Une villa ou un vicus, dont on ne connaît ni le nom ni l’importance, existait sous les Romains dans le territoire d’Ongles, au quartier de Notre-Dame, près du hameau du Rocher.

La tradition, et surtout de nombreux vestiges, en fournissent la preuve irrécusable. Sur ce point en effet, on a trouvé de nombreuses fondations d’édifices ou de maisons, des débris d’aqueducs, des trous de soixante centimètres environ de diamètre, creusés dans le safre (silos), des monnaies romaines et un vaste ossuaire à l’endroit où s’élève le presbytère. M. Rayne, le propriétaire de la maison de campagne des Crottes, possède un assez grand nombre de ces pièces de monnaies.

 Les eaux de La Ganasse, belle source située près de Lardiers, à 3 kilomètres de distance, avaient été amenées à la villa de Notre-Dame et au quartier des Ganas qui en est peu éloigné et qui tire son nom de cette source.

 A diverses époques, et notamment en 1867, on a mis à découvert, près de la campagne des Crottes, des fragments de l’aqueduc dans lequel passaient les eaux ; le béton dont il se compose est de couleur blanchâtre et excessivement dur.

 Une voie romaine, celle qu’indiquent vaguement Walckenaer , et le docteur Robert , traversait les terres de la villa de Notre-Dame. Elle aboutissait à Apt en passant près du Revest-des-Brousses, de Valsaintes et de Gignac ; sa longueur entre Sisteron et Apt était de 52 milles romains ou 77 kilomètres d’après les Vases Apollinaires. La table de Peutinger ferait mention du même chiffre sans une erreur matérielle (XIIII au lieu de XXIIII) que l’on doit attribuer à la négligence d’un copiste. Il est important de constater que la distance entre Sisteron et la chapelle de Notre-Dame est la même qu’entre Sisteron et Alaunio, dans le territoire de Lurs, où passait une autre voie qui mesurait 55 milles romains de Sisteron à Apt.

 La villa romaine d’Ongles dut être détruite pendant les premiers siècles du Moyen Age par les Lombards, les Saxons ou les Hongrois. La fondation du village d’Ongles, qui est situé au sommet d’une colline, suivit sans doute de près la destruction de la villa romaine du quartier de Notre-Dame. Il est fait mention de ce village dans une charte de Saint-Victor de l’an 1073 sur laquelle on lit : « Valle Alsonica cum territorio castri qui vocatur Ungulae . » Dans une transaction signée en 1266, il fut convenu que Raimbauld de Simiane, qui avait usurpé de nombreuses terres sur les chevaliers de Malte, conserverait la seigneurie d’Ongles (Ungule) mais restituerait celle de Lardiers.

 De nombreuses maisons du château d’Ongles, dont les confronts sont soigneusement indiqués, firent également retour aux chevaliers de Malte. L’importante charte de 1266 fait mention des quartiers de Berron et de Brecunia Matheline d’Oise, femme de Gaucher de Rognes, seigneur de Céreste, et Mabile d’Oise, sa sœur, femme de Raymond d’Agoult, prêtèrent hommage au roi Robert de la terre d’Ongles, le 14 octobre 1321.

Fouques d’Agoult, grand sénéchal de Provence, était, sous le règne de la princesse Jeanne, seul propriétaire de la seigneurie d’Ongles qu’il transmit à son frère Raymond d’Agoult. Elle fit partie pendant quelque temps de la vicomté de Reillanne, érigée le 28 mai 1379 par la reine Jeanne et le roi Louis en faveur de Fouques d’Agoult.

 Malgré la peste de 1348, et celles non moins meurtrières de 1358, 1361, 1374 et 1391, Ongles était au XIVe siècle un des villages les plus considérables du nord de la viguerie de Forcalquier.

 A l’approche des troupes de Raymond de Turenne, qui commirent les plus grands excès, beaucoup d’habitants des lieux voisins durent se réfugier dans son enceinte.

 Louis II, comte de Provence, héritier de Raymond d’Agoult, donna le 30 septembre 1411 à Fouques d’Agoult, à Prohanet, sa femme, et à Raymondet, leur fils, à perpétuité les régales du lieu d’Ongles.

 Il est évidemment question ici des petites régales, minora regalia, comme les droits sur les grands chemins, sur les terrains voisins des fortifications, sur les grandes rivières, les péages et autres semblables. La donation de Louis II à la famille d’Agoult fut confirmée par la reine Yolande le 17 octobre 1419.

 En 1471, le nombre des maisons ou tubassia du village d’Ongles s’élevait à 33, ce qui indique une population d’environ 160 habitants. Antoine de Villemus, fils de Jean de Villemus et de Louise de Forcalquier, dame de Viens, possédait en 1504 la seigneurie d’Ongles. Il épousa Clère de Glandevès et fut père de Magdeleine de Villemus qui choisit pour mari Pierre de Glandevès, seigneur de Faucon, de Peyruis, etc… De cette dernière union naquirent quatre filles et, en outre, deux garçons, Gaspard et Balthazar. Gaspard, l’aîné, hérita de son aïeule Clère de Glandevès de la seigneurie d’Ongles, d’après un acte de dénombrement du 18 janvier 1545.

 Les habitants de la commune d’Ongles ne payaient à cette date à leur seigneur que 25 florins par an pour droit de tasque, fouage et fournage. Dans un acte d’hommage de 1539 et un acte de dénombrement de 1540, Blanche de Leris, veuve de Louis d’Agoult de Montauban, seigneur de Sault, et tutrice de ses fils François et Jean, déclare posséder par indivis, avec Clairette de Glandevès, veuve de Gervais de Beaumont, en son vivant président au Parlement, la moitié de la terre d’Ongles avec tous les droits seigneuriaux. Gaspard de Glandevès et son frère Balthazar n’eurent pas de postérité. Hubert de Vins, qui s’est rendu si célèbre en Provence et en Dauphiné pendant les guerres de religion, avait épousé en 1572 Marguerite d’Agoult de Montauban, sœur du comte de Sault.

 Celui-ci étant mort sans postérité, sa succession fut partagée entre la maison de Vins et celle de Lesdiguières . La seigneurie d’Ongles échut à Hubert de Vins qui la transmit à son fils François.

 Un certain nombre d’habitants de la commune d’Ongles embrassèrent la religion réformée et eurent un temple pour l’exercice de leur culte. L’un des chefs du parti protestant, le baron de Consonoves, occupa le village de Lardiers et s’empara de celui d’Ongles où il se retrancha fortement au commencement de l’année 1575. Il s’installa dans le presbytère en l’absence du curé qui avait pris la fuite ; cependant, il toléra l’exercice du culte catholique ainsi que le prouve un acte notarié du 21 septembre 1575. Aux termes de ce document, Michel Cornalhes, prêtre, s’engagea envers Antoine Astier, recteur du prieuré d’Ongles, à faire le service religieux dans ce village pendant une année, moyennant 35 écus à 4 florins pièces.

 Les soldats, ou plutôt les aventuriers, que commandait Consonoves, vivaient de vols et de rapines et pendant près de deux ans tinrent en échec la faible garnison de Forcalquier, commandée par Rougier. Ils furent cependant chassés de leurs positions par les troupes royales vers la fin de l’année 1576. Dix ans plus tard, en juin 1586, des barons et des gentilshommes ligués contre Hubert de Vins, auquel les Etats de Provence avaient confié le commandement de l’armée, s’étaient cantonnés à leur tour dans le village d’Ongles. Mais bientôt après, les troupes du conseiller d’Espanet, commandées par les capitaines de Buolx et Triboulet, cernèrent la place et forcèrent les révoltés à se rendre .

Ce ne fut cependant qu’en 1596, à la fin des guerres de religion, qu’on détruisit le temple protestant, ainsi que les importantes fortifications du village d’Ongles.

 Celui-ci, depuis cette époque, n’a fait que déchoir parce qu’il occupe sur un coteau, entouré de pentes abruptes, une position très défavorable au point de vue de l’exploitation agricole.

La paix qui régna en France sous le règne de Henri IV et de ses successeurs permit aux habitants d’Ongles de se disperser et de fonder, sur divers points du territoire, ces nombreux hameaux qui existent encore.

 Beaucoup de familles étrangères, originaires des environs d’Apt, où la lutte avait été excessivement ardente, se fixèrent également dans la commune d’Ongles qui, vers le milieu du XVIIe siècle, possédait déjà une population considérable.

 En 1648, Jean Bernard d’Aymar, conseiller, acquit quelques droits seigneuriaux de la terre d’Ongles ; il obtint pour cette acquisition la remise des droits de lods qui étaient dus au roi. Le marquis de Vins vendit la seigneurie d’Ongles à Jacques Ribaud du Lignon le 22 mars 1669, suivant un acte de dénombrement du 5 octobre 1680. On lit sur ce même document que Jacques Ribaud du Lignon fit reconstruire le vieux château d’Ongles.

 Ce vieux château ne pouvait qu’être situé dans l’enceinte du village, non loin de l’église. Le nouveau château a été édifié de 1670 à 1680, dans une petite plaine, au hameau de La Fontaine. Il est carré, de forme régulière, percé de grandes croisées, possède deux étages, et une belle corniche en pierres de taille lui sert de couronnement. Cet édifice est d’un aspect assez imposant, toutefois il ne rappelle en rien les vieux châteaux du Moyen Age, avec leurs épaisses murailles et leurs tours crénelées.

 M. du Lignon épousa Honnorade de Brun de Castellane qui, en 1680, prêta hommage pour la terre d’Ongles au nom de son mari absent. Celui-ci appartenait à la religion protestante et dut, par ce motif, quitter la France après la Révocation de l’Edit de Nantes, en 1685. Il mourut en exil le 27 janvier 1694.

Sa fille unique, Magdeleine Ribaud du Lignon, épousa M. Georges Manlich de Bettens, colonel du régiment suisse.

 A la suite d’une importante réunion du conseil municipal de la commune d’Ongles au sujet de la confection du livre terrier, le sieur Auban Vial, consul, fit les déclarations suivantes le 3 mai 1689, par-devant maître Aymard, notaire royal établi à Forcalquier :

 1. Le lieu d’Ongles est un simple fief dépendant immédiatement de Sa Majesté, mais la directe universelle appartient à messire Jacques Ribaud du Lignon, qui en est le seigneur justicier et foncier.
 2. Le roi n’y possède ni château, ni maisons, ni autres domaines.
 3. Le lieu n’est point fermé de murailles.
4. Les consuls n’ont que l’administration des affaires de la communauté, le greffe, la juridiction et le sceau appartiennent audit seigneur du Lignon.
 5. Il y a dans l’étendue du Consulat plusieurs bois, ceux de Seigne, de la Dernie, de Brecugne et des Blaches qui appartiennent audit seigneur. Les particuliers peuvent bucherer, glander et faire paître leurs troupeaux dans les bois de la Combe, des Gaudes (Gandis), de Pelibroux et de la Montagne, etc., moyennant le paiement de la tasque. Plusieurs ont été défrichés.
6. La communauté possède un four à cuire le pain avec une instance toute délabrée pour l’assemblée des habitants.
7. Les moulins à blé et à huile ne sont pas banaux.
8. Le seigneur ne prélève aucun droit de péage pour le pesage du blé et autres denrées.
9. Les habitants ne paient aucun droit de champart, tasque, capage et fouage.
 10. Il n’y a pas de biens de mainmorte dans le territoire de la communauté. Les habitants d’Ongles étaient, au point de vue des droits seigneuriaux, beaucoup mieux partagés que ceux des communes voisines puisqu’ils ne payaient ni champart, ni tasque, ni capage, ni fouage.

 En 1698, les commissaires affouageurs estimèrent le territoire d’Ongles à 150.000 livres, tandis que celui de Lardiers n’avait qu’une valeur de 33.000 livres et celui de Fontienne de 20.000 livres . En sa qualité de gendre de M. du Lignon, et à cause aussi de ses bons services, M. de Bettens obtint du roi, le 11 août 1716, la seigneurie d’Ongles. Cette donation lui fut confirmée par arrêt du Conseil d’Etat rendu en 1726.

Dans un acte de dénombrement du 20 novembre 1716, M. de Bettens déclare posséder au lieu d’Ongles : « Toute la juridiction, les droits de lods et treizains à 2 sols par florin, le tiers des peines municipales, une pension de 15 livres, que paie la commune, un château avec jardin et terres contiguës appelées Ferrages, enfin diverses terres et forêts. » Ses propriétés étaient affermées 1.800 livres.

Le recensement officiel de 1765 porte qu’à cette date Ongles comptait 129 maisons et 709 habitants.

 M. de Bettens fut père d’une fille, appelée Angélique, qui vendit la seigneurie d’Ongles le 26 février 1728 à Jean de Reynaud, écuyer . La fille de ce dernier, Françoise-Cécile de Reynaud, suivant un acte d’hommage du 14 mai 1745, possédait la terre d’Ongles et de Saint-Sargues quand elle épousa M. Jean-Joseph-Augustin d’Arbaud de Jouques. De ce mariage naquit André-Elzéard d’Arbaud, qui porta, après son père, le titre de seigneur d’Ongles et prêta hommage au roi le 14 décembre 1776.

 Le château d’Ongles fut très probablement vendu à l’époque de la Révolution, vers l’année 1791.

Quelques habitants d’Ongles achetèrent la partie ouest qui se compose de plusieurs étages ayant un escalier particulier. L’autre partie devint la propriété de la commune qui l’a convertie (1840) en église et en presbytère. L’ancien jardin seigneurial, situé en avant du château, a été également acquis par la commune d’Ongles.






























extrait de texte de differents sites.